Le 13 mai, une conférence organisée par l’ANAP a réuni des professionnels autour d’un enjeu essentiel : réduire la consommation d’eau dans les établissements médico-sociaux, sans compromettre la qualité des soins.
En ouverture, Yannick Neuder, ministre délégué chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, a rappelé que la préservation de la ressource est une responsabilité partagée, et que chaque établissement peut, à son échelle, agir de manière concrète et progressive.
Au fil des échanges, des idées simples et efficaces ont émergé. Elles reposent sur le bon sens, la coopération, et l’adaptation aux réalités du terrain.
10 leviers concrets pour économiser l’eau
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Réaliser un diagnostic initial : pour détecter les fuites invisibles, comprendre les consommations réelles et hiérarchiser les priorités.
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Entretenir régulièrement les réseaux : contrôler pression, température, état des équipements (robinets, vannes…) avec l’appui de professionnels.
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Mettre en place un plan de comptage : suivre les consommations dans le temps pour ajuster, corriger, anticiper.
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Choisir des équipements hydro-économes lors des remplacements ou dans le cadre de projets neufs.
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Travailler sur l’optimisation des process : adapter les installations aux usages réels (certains points d’eau peuvent être supprimés, grâce à l’usage systématique de solution hydroalcoolique).
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Réutiliser l’eau : récupération des eaux de pluie pour l’arrosage ou le nettoyage des sols (ce dernier point sera bientôt autorisé), en prévoyant deux réseaux distincts, dès la conception.
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Gérer durablement les espaces extérieurs : choisir des végétaux peu consommateurs, opter pour un arrosage raisonné, limiter les surfaces imperméabilisées.
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Sensibiliser et impliquer les usagers : former les équipes, informer les résidents, valoriser les bonnes pratiques.
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Structurer et sécuriser le plan d’action : définir une gouvernance claire, fixer des objectifs, suivre les résultats.
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Assurer une veille technique et réglementaire : pour bénéficier des aides existantes et intégrer les évolutions à venir.
Et demain ?
Les établissements médico-sociaux n’ont pas tous les mêmes contraintes, mais les enjeux hydriques les concernent tous : coût de l’eau, enjeux environnementaux, résilience des bâtiments, confort d’usage.
Ce qui ressort de cette conférence, c’est qu’il est possible d’agir rapidement, sans alourdir la charge des équipes ni désorganiser les soins.
C’est une démarche de bon sens, à initier pas à pas, en mobilisant l’intelligence collective et en s’appuyant sur les bons partenaires.
Sobriété hydrique dans les établissements médico-sociaux